Les europhiles savent qu'aujourd'hui,
c'est la journée de l'Europe.
Le 9 mai a été choisi car c'est la date de la
déclaration Schuman,
qui est le texte fondateur de la CECA,
ancêtre de l'Union Européenne.
Les panneaux lumineux de la Gare St Charles, à Marseille, rappelaient cet événement au milieu d'autres informations. Selon "TGV Magazine", cette année, plusieurs manifestations sont prévues pour que cette journée soit mieux connue. C'est effectivement ce qu'on peut voir sur le site de la fête de l'Europe.
L'Europe, quelle belle idée ! Tous ces peuples qui se donnent la main pour vivre en paix... en théorie.
Mais tout monde sait bien que la théorie et la pratique, en théorie, c'est pareil, mais qu'en pratique, c'est différent.
En pratique, c'est l'Europe économique qui a réussi : c'est une histoire de gros sous, de marché commun, pour qu'une guerre ait de désastreuses conséquences économiques et revienne à un suicide économique. A ce sujet, la France est à la fois le 1er fournisseur et le 1er client de l'Allemagne (vague souvenir d'un cours d'histoire-géo).
L'Europe politique a plus de mal à se mettre en place. C'est tout à fait normal. Il est facile de convaincre des PDG qu'il est bénéfique pour eux d'agrandir leur marché (et donc leurs ventes). Par contre, changer la donne au niveau des instances de décision politique est plus difficile. En effet, il faut alors se heurter à ceux qui décident actuellement (et qui ne veulent pas laisser leur place) et ceux qui sont effrayés par ce changement.
Le meilleur exemple est le conseil de l'Union Européenne qui est constitué des chefs d'États des 25 pays. Comment l'Europe pourrait être efficace si ceux qui la dirigent doivent en même temps jongler avec des contraintes nationales ?
La peur est aussi un grand frein à l'Europe politique. De quoi avons-nous peur ? Des concessions que nous aurions à faire.
Le partage de pouvoir de décision entre plusieurs peuples peut se faire de
2 manières : à l'unanimité (c'est le cas aujourd'hui) ou à la majorité (à X%).
La 1ère possibilité, nous le voyons actuellement, n'est pas des plus efficaces, même si
elle a le mérite de contenter tout le monde.
La 2ème possibilité permet de prendre une décision même si une minorité s'y oppose.
Ça fait avancer les choses plus vite en imposant une décision à un pays mais aussi,
et c'est là le problème, en permettant à d'autres pays de nous imposer leur décision.
Cette possibilité était proposée dans le
TCE.
En France, le compromis a la vie dure.
On ne sait raisonner qu'en opposition : gauche contre droite, syndicats contre patronat,
écologistes contre chasseurs, public contre privé, social contre libéral,...
La mise en place en France d'une véritable Europe politique va être laborieuse,
ce qui est un comble dans le
pays de la diplomatie.
D'un naturel joyeux, positif et curieux, je m'intéresse à beaucoup de choses parmi lesquels la salsa, l'espéranto, la plongée mais surtout l'informatique, le web et Linux.
Même si j'aime programmer, je m'intéresse également aux aspects d'ergonomie, de design et de marketing.
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